Edito d'avril 2009
S’il y a bien une décision dont le conseil municipal peut s’enorgueillir c’est la non augmentation des taux d’imposition. C’est la deuxième année que nous votons le maintien des taux à ceux de 2007 et cela permet de faire d’Anzin-Saint-Aubin une des communes les plus attractives de la Communauté Urbaine d’Arras.
Un facteur qui a son importance, au même titre que la qualité de vie, quand un foyer doit déterminer son lieu de vie. Plusieurs faits ont motivé notre choix. Tout d’abord parce qu’en période de crise économique, alourdir davantage la pression fiscale sur les ménages n’est pas la meilleure façon de relancer l’économie. Anzin-Saint-Aubin n’est pas épargnée. L
a situation est difficile pour tout le monde, le pouvoir d’achat des familles diminue et le nombre de demandes d’aide sociale est en constante augmentation depuis plusieurs mois. Monique Averlant, adjointe aux affaires sociales et Fabrice Duwez, conseiller délégué à l’emploi, le constatent chaque semaine lors de leurs permanences ; moi-même, je note de plus en plus de demandes d’embauche en mairie.
En ce sens, ne pas augmenter les taux est pour nous un acte solidaire. Ensuite, d’un point de vue purement budgétaire, l’année 2008 s’achève avec un excédent de fonctionnement de 72 000 €. Preuve s’il en est que nos prévisions étaient justes. Nous terminons notre exercice avec un fonds de roulement de 1 324 646 €. Les efforts réalisés auprès des familles comme l’étendue de l’allocation de rentrée scolaire du primaire au lycée, l’augmentation des bons à la naissance ou la dotation supplémentaire aux écoles pour ne citer que quelques unes d’entre elles ont peu impacté les finances locales.
De plus, il faut savoir que beaucoup de travaux, comme la création de bureaux supplémentaires en mairie ou l’aménagement d’une pièce au squash, ont été réalisés par notre personnel communal. L’investissement s’est surtout concentré au niveau des écoles où nous avons dû faire face à de nombreuses réparations (fuite au niveau de la toiture par exemple) et à des remplacements (changements des fenêtres).
Ces investissements ne sont pas très visibles du point de vue de la population mais ils n’en sont pas moins coûteux et nécessaires. Enfin il faut savoir que même si nous ne modifions pas nos taux, nos recettes augmentent tout de même car l’état revalorise les bases imposables chaque année.
Ainsi pour l’année 2009, la commune bénéficiera de 34 000 € supplémentaires. Pour l’année en cours, le lancement du lotissement rue du Maréchal Haig avec ses 21 lots libres et son béguinage pour personnes âgées de 29 maisons ne manquera pas de mobiliser nos services tout comme les projets communaux en cours (mur du cimetière, médiathèque, vestiaires du football, etc.). J’y reviendrai lors d’un prochain édito.