Lettre de David Hecq
Chère Anzinoise, cher Anzinois,
Depuis décembre 2016, mes opposants ne cessent de perturber la vie communale et les séances du conseil municipal par d’incessantes attaques à mon encontre. Comme vous avez pu le constater, ils distribuent dans vos boîtes des tracts politiques tantôt anonymes, tantôt signés par eux-mêmes ou par leurs partisans. Finalement on ne sait plus très bien qui fait quoi.
Certains diront que c’est le jeu de la politique et qu’il faut l’accepter. Comme l’écrivait Beaumarchais : « calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose ». Cela semble effectivement être leur stratégie et c’est pour cette raison que je n’ai jamais relevé.
Leur démarche n’est pas constructive pour Anzin-Saint-Aubin. J’ai déjà répondu à deux reprises aux questions de la Voix du Nord sur le sujet et j’estime que c’est largement suffisant.
Pour ma part, je préfère agir pour ma commune et la Communauté Urbaine d’Arras plutôt que perdre du temps en répondant sans fin à des personnes aigries par le classement sans suite de leur plainte.
Finalement que retiendrons-nous de leur mandat ?
- Ils ont attaqué sans cesse le maire sur son engagement associatif qui date de plus de 20 ans et ont invectivé les élus du groupe majoritaire en conseil municipal, les qualifiant entre autres de « bénis oui-oui à la solde du maire »,
- Ils ont critiqué nos engagements associatifs, prescrit par exemple que « le club des aînés fasse lui-même ses gâteaux plutôt que de les acheter », ou réclamé que « les footballeurs payent plus cher leur cotisation pour que la subvention soit moins importante. », persistant à ne pas comprendre que la vie associative et la gestion communale ne relèvent pas exclusivement des critères de rentabilité qui s’imposent aux entreprises.
Tout cela ne vole pas bien haut. Or notre mission est d’assurer un service public, pas de gagner de l’argent sur le dos du personnel, des associations et des habitants…
La critique ne coûte rien : ils n’en sont certes pas avares. Mais à l’inverse nous attendons toujours, malgré nos sollicitations, leur participation bénévole et positive dans la vie communale, dont ils sont curieusement absents.
Les donneurs de leçons peuvent s’agiter dans tous les sens, nous n’avons pas à rougir de notre bilan à mi-mandat : Travaux d’investissement dans les bâtiments communaux (rénovation de l’église de Saint Aubin, squash, accueil de la mairie, salle des fêtes, écoles, etc.), travaux d’assainissement dans de nombreuses rues, mise en place du dispositif Voisins Vigilants, enveloppe annuelle de 70 000 € accordée à la vie associative, mise aux normes de l’accessibilité des bâtiments publics, plantations régulières d’arbres, création de sentiers de randonnée, nouvelles manifestations comme le marché de Noël, la fête de l’arbre, la fête à l’étang communal, exposition et animations culturelles à la médiathèque, modernisation de l’éclairage public, pose de potelets et de barrières de sécurité aux écoles, agrandissement du cimetière avec la création d’un jardin du souvenir, acquisition de matériels pour l’entretien des espaces verts et pour un désherbage responsable, etc…
Cette liste est longue (et même incomplète) des réalisations effectuées au profit des Anzinoises et des Anzinois, qui payent solidairement des impôts pour que soient menés ces projets. Bien évidemment comme ils votent souvent contre les budgets de notre commune, ils ne peuvent guère se vanter d’une quelconque action municipale. Il ne reste donc que la critique systématique.
Mais trop c’est trop !
Et j’estime qu’un nouveau cap dans l’ignominie a été franchi. Comment qualifier la récente diffusion de la fiche de paye d’une intervenante de la commune, bien évidemment sans son accord ? Qui aimerait qu’on livre à la population sa fiche de paye, avec toutes ses coordonnées personnelles dans le seul but d’essayer de déstabiliser le maire ?
En droit, livrer publiquement l’état-civil, le numéro de sécurité sociale et les références bancaires d’une personne, constitue un préjudice justifiant une action judiciaire, et en l’occurrence un recel de document administratif.
J’apporte mon soutien plein et entier à cette personne qui travaille depuis de nombreuses années dans notre commune. Sa gentillesse, ses compétences et le dévouement qu’elle accorde à ses élèves sont reconnus par celles et ceux qui l’ont côtoyée. Elle ne mérite pas qu’on l’instrumentalise aussi vilement à des fins politiques.
Cette grave atteinte à sa vie privée est tout simplement inacceptable et comme je le ferais pour n’importe quel autre personnel communal, qu’il soit titulaire ou contractuel, je soutiendrai cette dame dans les suites qu’elle voudra donner à cette violente dénonciation qui nous renvoie à des heures sombres qu’on croyait révolues.
Nous allons donc agir, et je tenais à ce que vous en soyez tous directement informés.
Bien à vous.
David HECQ
et les élus du groupe majoritaire