Mon édito de juillet 2018
Ce mois de juin a été marqué par la réussite de nombreuses fêtes communales. On pense bien sûr en premier lieu à la fête des écoles qui une fois encore a fait salle comble. Et on ne peut que saluer l’investissement de l’Amicale des Parents d’Élèves et des enseignantes qui nous ont gratifié de jolies chorégraphies et d’une très agréable kermesse.
Le seul bémol que l’on puisse constater c’est le manque de mobilisation pour les aider. En effet comme dans bien des associations « ce sont souvent les mêmes qui aident » et cette année cela s’est fait ressentir avec des stands qui n’ont pu être actifs faute de bénévoles en nombre suffisant.
Néanmoins l’essentiel c’est que la fête se soit bien déroulée et que nos enfants quittent l’école avec de beaux souvenirs. Autres réussites notables : la fête de l’étang qui s’est étalée sur deux jours et qui a attiré plus de 200 convives autour du thème des années 80. Le lendemain c’était des moments plus calmes avec parties de pêche, de pétanque et des animations pour les plus jeunes.
L’école de musique la Cécilienne n’est pas en reste avec le traditionnel concert de fin d’année scolaire qui confronte les élèves à un véritable public. Le Festival BD a lui aussi attiré beaucoup de monde lors de sa dernière édition, avec en point d’orgue la remise des prix aux dessinateurs en herbe : écoliers, collégiens et lycéens ont été récompensés pour leurs belles planches. Beaucoup de ces jeunes enchaîneront avec le centre de loisirs du Sivom Brunehaut. Un centre de qualité dont le mois de juillet est assuré par la commune d’Anzin-Saint-Aubin à travers ses directeurs : Philippe Damez et Sophie Carlier. Comme tous les ans nous frôlerons les 300 inscrits puisque c’est notre capacité d’accueil maximale.
Un centre qui a su également s’adapter aux exigences de la conjoncture. La politique d’économie lancée les années précédentes a porté ses fruits puisque cette année, la participation prévisionnelle de la commune votée lors du conseil municipal de juin a été ramenée à 12 000 € au lieu de 30 000 € en 2017.
Vous l’avez compris le dénominateur commun de toutes ces actions c’est la jeunesse.
Et si nous souhaitons continuer à investir pour les générations futures à travers des équipements et des actions durables, il était impératif de mener des politiques d’économie et d’ajuster les taux d’imposition.
A ce sujet, certains pouvaient légitimement s’interroger sur la pertinence de cet ajustement fiscal et comme j’ai eu l’occasion de le dire à la presse, un exemple est suffisamment explicite : le taux de la Taxe d’Habitation d’Anzin-Saint-Aubin a été voté à 14,60%. Pour autant il demeure le plus bas des communes qui nous entourent (Marœuil : 19,28 % - Neuville-Saint-Vaast : 17,32 % - Sainte Catherine : 14,76 % - Arras : 20,99 % - Duisans : 23,50%).
La qualité de vie de notre commune et le bien-être de nos habitants, qu’ils soient jeunes et moins jeunes, nécessitent que l’on prenne parfois des décisions difficiles. Mais une chose est certaine : quand on voit l’engagement désintéressé des bénévoles de notre commune, des enfants satisfaits de disposer d’équipements propices à leur enseignement et des habitants soucieux de ne pas voir se dégrader les services publics et l’environnement qu’ils connaissaient jusqu’à présent, on se dit qu’il faut assumer pleinement ses décisions et en être fier.
Car ce ne sont pas les Anzinois d’aujourd’hui qui nous remercieront mais ceux de demain.