Démission du Premier Adjoint Jean-Pierre Julien

Si l’ensemble du groupe « Anzin-Saint-Aubin, une volonté commune » était présent, le groupe majoritaire comptait six absents.

Outre l’absence remarquée de Jean-Pierre Julien, mesdames Bearez, Robert, Delcourt et messieurs Dumaine et Guilbert répondaient aux abonnés absents.

Le malaise était perceptible et une chape de plomb semblait s’être abattue sur un groupe complètement amorphe.

On n’en saura pas plus sur les « manquements de Valérie El Hamine » qu’évoquait Jean-Pierre Julien dans la Voix du Nord.

Avant l’élection du nouvel adjoint, David Hecq a souhaité faire une allocution pour souligner les manquements que le groupe « Anzin-Saint-Aubin, une volonté commune » a de son côté relevés.

La liste n’est malheureusement pas exhaustive...

Ce qui se passe dans ce conseil est une vaste farce

C’est tout simplement du jamais vu dans l’histoire de la commune.

Quelques faits parmi tant d’autres…

Perte de la vice-présidence de la CUA

Depuis que la communauté Urbaine d’Arras existe et avant elle le District Urbain, jamais nous n’avions perdu de vice-présidence. Et pour cause, nous étions une commune fondatrice du district Urbain en 1965 et également de la Communauté Urbaine d’Arras en 1998.

Une vice-présidence qui nous assurait de siéger au bureau exécutif et d’être au cœur des décisions de notre territoire. Nous avons perdu ce poste, une première en 56 ans !

Mme El Hamine a eu comme lot de consolation une délégation à l’enseignement secondaire.

Une délégation qui objectivement aurait été plus logique de confier à JP Julien, ancien directeur d’établissement.

Une commune devenue transparente 

En l’espace d’une année Valérie El Hamine et son équipe ont rendu notre commune complètement transparente et apathique alors que d’autres comme Maroeuil, Sainte-Catherine, Saint-Laurent, Saint-Nicolas ou encore Dainville, en pleine crise sanitaire, ont su rebondir. Il suffit de jeter un œil sur l’agenda de ces communes pour se rendre compte qu’elles n’utilisent pas le Covid comme alibi.

D’ailleurs on se demande pourquoi sont maintenues l’existence des commissions communication, culture et cohésion sociale : elles ne servent à rien et ne se réunissent jamais.

De nombreuses « premières »

Jamais dans l’histoire de la commune, un maire n’a augmenté ses indemnités de 24%, jamais un maire n’a fait voter par ses conseillers une zone de préservation du patrimoine pour son confort personnel, jamais un maire n’a fait appel à une amie grassement rémunérée sur les deniers publics pour refaire le design du bulletin communal, jamais un maire n’a fait preuve d’autant d’amateurisme dans la gestion de l’urbanisme : la salle Notre-Dame et le chantier des Courlis en sont deux exemples flagrants.

Ce qui se dessine actuellement est tout aussi inquiétant.

Enfin jamais dans l’histoire d’Anzin-Saint-Aubin, un Premier Adjoint n’a saisi le Préfet pour qu’on le démissionne de son poste et ce, l’année suivant son élection.

Une décision courageuse qui honore monsieur Julien mais qui laisse présager le pire pour l’avenir de notre commune.

Bref ce qui se passe dans ce conseil est une vaste farce qui se fait au détriment de la population et nous fait penser que ce n’est pas de l’élection d’un adjoint dont on devrait parler aujourd’hui mais de celle du maire.

C’est pour cette raison que nous n'avons pas participé pas à ce simulacre d’élection qui vise tout simplement à remplacer un homme de convictions par un homme qui sera à la solde d’une élue qui pense avant tout à ses intérêts personnels et qui se contrefiche de ceux de la population.

Une élection qui laisse présager une dérive autocratique

Dans son discours d’investiture (visible dans la vidéo), Nicolas Diligent, n’a jamais évoqué la population ou la commune, il a surtout démontré son allégeance à Valérie El Hamine.

On l’aura compris, il sera au service exclusif de Valérie El Hamine… une "qualité" qui faisait sans doute défaut à Jean-Pierre Julien.

Dont acte…