Quel chantier dans le quartier !
Chantier en cours rue des Courlis
Mettons les points sur les i !
Un convoi exceptionnel qui emprunte une chaussée qui n'est pas dimensionnée pour le supporter, une interdiction aux véhicules de plus de 3,5 tonnes bravée avec la bénédiction de la mairie, une rue bloquée empêchant les riverains de sortir ou de rentrer chez eux, aucune information sur le déroulé des travaux, une chaussée mal nettoyée... C'est en substance le panorama offert aux riverains de la rue des Courlis, des Loriots et de l'Argillière.
Les élus du groupe Anzin-Saint-Aubin, une Volonté Commune, ont distribué un document aux riverains des rues du quartier de l'Argillière. Notre objectif n'est pas de polémiquer inutilement mais tout simplement de défendre les intérêts des Anzinoises et des Anzinois.
D'autre part, il est un peu facile pour la municipalité actuelle de faire porter le chapeau à notre équipe alors que nous avions envisagé un scénario tout autre pour ce projet. Mettons donc les points sur les "i", comme ça cela sera clair pour tout le monde !
Rappel des faits
Un lotissement de 18 habitations dans le quartier de l’Argillière fait polémique car les riverains se retrouvent devant le fait accompli.
C’est un va-et-vient incessant de véhicules lourds (+ de 7,5 tonnes) réalisé au mépris de la réglementation en vigueur dans un quartier où la circulation des plus de 3,5 tonnes est interdite (sauf livraison et déménagement). Les routes sont mal nettoyées et le passage des véhicules lourds menace la sécurité et la tranquillité publique.
D’autre part, c’est au mépris de la signalisation en vigueur que les engins empruntent une chaussée qui va souffrir du passage répété de véhicules lourds.
La chaussée commence d’ailleurs à montrer des signes de faiblesse.
Devinez qui va payer ? De plus est-ce qu’un constat d’huissier a été effectué avant le début des travaux ? On en doute...
La réponse de la mairie est souvent toute faite : "les voiries, c'est la Communauté Urbaine d'Arras".
Sauf qu'à la vérité, si c'est bien la CUA qui s'occupe des travaux, le coût est déduit de notre enveloppe. C'est donc bel et bien le contribuable anzinois qui paye la facture.
Le constat
Alors que d’autres quartiers ont bénéficié d’une attention particulière avec une réunion publique (et six mois d’affichage sauvage en toute impunité) pour un projet immobilier inférieur en taille (une dizaine d’appartements), la municipalité n’a convié que quelques riverains de la rue des Courlis pour simplement les
avertir du projet en cours.
Vous nous direz : "quand on voit le fiasco de la précédente réunion, on comprend que les élus soient réfractaires à jouer la carte de la concertation" et vous n'auriez pas tort.
Face à la grogne des riverains, la municipalité actuelle brandit un arrêté du maire signé par l’ancien adjoint aux travaux. Fidèle à son habitude, Mme El Hamine se défausse sur les anciens élus : « c’est pas moi, c’est eux ».
Ce que nous avions prévu lorsque nous étions élus majoritaires
David Hecq et Fabrice Duwez, tous deux propriétaires dans le quartier et Jean-Marc Candelier, ancien adjoint aux travaux peuvent en attester : l’arrêté en question avait été pris pour réglementer le transport des engins agricoles sur la commune, conformément au Plan de gestion du trafic agricole.
En aucun cas il n’a été pris pour ce projet de lotissement.
D’autre part, nous souhaitions que les engins lourds empruntent les chemins agricoles depuis le pont des agriculteurs et que le promoteur fasse une jonction avec le terrain à lotir à ses frais et en indemnisant les exploitants agricoles pour l’occupation temporaire. Des routes provisoires ont déjà été réalisées par le passé pour desservir des lotissements (rue Claude Gruy, résidence Albini de Maresc, etc.)
Enfin même si la mairie actuelle assume le passage de ces engins, "le minimum syndical" est d'imposer une signalisation pour prévenir que la circulation est bloquée et de faire alterner le passage des véhicules légers pendant les manœuvres afin que les personnes qui travaillent puissent se déplacer.
Ce qu’il conviendrait de faire
La municipalité devrait dans un premier temps reconnaître son amateurisme en la matière et prendre ses responsabilités pour assurer la sécurité de tous.
Ensuite il faudrait a minima que l’adjoint en charge des travaux habite la commune, tout simplement pour suivre les travaux car les riverains ont l'impression que les entreprises agissent en toute impunité et qu'il n'y a aucun suivi du chantier en cours…
En effet, il est facile de donner des leçons quand on ne se les applique pas !
Enfin répondre aux personnes qui se plaignent des nuisances qu’: « il faut bien que les travaux se fassent » n’est pas une position responsable.
Il convient d’apporter une réponse constructive pour le bien de tous.
Quelques exemples pour montrer que nous demeurons constructifs : être présent aux réunions de chantier afin que la mairie soit représentée, communiquer le déroulé des travaux et avertir les riverains des désagréments à venir (car une fois le lotissement préparé, il restera 18 maisons à construire), prendre un arrêté afin de respecter la tranquillité et la sécurité des riverains, imposer un autre cheminement des véhicules lourds, étudier la capacité du réseau d’assainissement pour éviter de surcharger le réseau (car en aval des problèmes d'inondations sont connus et nous avions engagé des investissements pour renforcer le réseau), etc.
Le quartier de l’Argillière n’est pas un quartier au rabais, merci aux élus qui assument la gestion communale d’y apporter l’attention qu’il mérite...
Comme ça c’est dit et cela a le mérite d’être clair !
David Hecq et le groupe Anzin-Saint-Aubin, une Volonté Commune
Document distribué aux riverains