Médiathèque, école et communication : un constat accablant
Lors du conseil municipal du 1er février, à la stupéfaction générale, nous avons pris connaissance de l’existence de la commission communication…
Têtes en l'air que nous sommes, en réalité elle existait depuis le départ mais comme elle ne se réunit jamais, nous l’avions oubliée !
Toujours est-il que cela nous permet de faire un point sur la question...
Bienvenue dans le web 0.0
Présidée par Emmanuelle Barlet, grande spécialiste de Facebook devant l’Éternel, nous attendons toujours des nouvelles du nouveau site internet communal promis il y a belle lurette… Elle y travaille depuis 2020, nous fondons donc beaucoup d’espoir pour une sortie d’ici 2026. Peut-être aurons-nous la joie d'assister enfin à une commission communication !
Toutefois cela pose des problèmes d’information auprès des Anzinoises et Anzinois :
- Le dernier PV du conseil municipal publié sur le site remonte au 13 décembre 2021 !
- Le dernier bulletin communal est celui de novembre 2021 !
- Monsieur Blandin est toujours le Directeur Général de la commune !
- Martine Parez, malgré sa démission, est toujours élue
- Les plans d’urbanisme (PLUI) ne tiennent pas compte des dernières modifications...
Pour des nouvelles fraîches, vous êtes priés de repasser.
Bref à l’heure où toutes les administrations se modernisent, Anzin-Saint-Aubin est la seule commune qui régresse.
Pourtant David Hecq avait tenu sa promesse : amener le très haut débit sur la commune. Chaque quartier est éligible à la fibre optique mais effectivement si c’est pour vous connecter aux services numériques de la commune, ça ne sert à rien. Un bon vieux modem 56k des années 90 est suffisant.
Un DASA exsangue
En ce qui concerne le bulletin communal (DASA), c’est encore plus laborieux :
- une charte graphique d’une froideur mortuaire,
- une mise en page où l’on ne voit que les grands espaces vides,
- des pages complètes consacrées à des informations inutiles qui masquent surtout l’inaction communale (exemple : des recettes de cuisine qui prennent une page complète pour boucher un trou).
Le pire dans cette affaire c’est que cela nous coûte de l’argent alors qu'auparavant la communication était assurée par un agent communal (parti vers de plus verts pâturages) car Valérie El Hamine fait appel « à son amie », Hélène Laroche Desprez.
Cette même personne qui s’est occupée de la campagne électorale de Mme El Hamine. Figurez-vous que les associations ne sont même pas démarchées par un élu ou un personnel communal pour la récupération des articles mais par cette dame, qui les appelle même parfois le dimanche pour boucler le DASA.
Pourtant Mme El Hamine nous avait assuré que l’intervention de son amie était temporaire : « elle n’était là que pour définir une trame et ensuite le reste serait fait en interne ». C'est du provisoire qui dure...
Regardez votre DASA, vous constaterez en page 2 qu’elle est toujours présente.
Copinage quand tu nous tiens…
La communication avec la population
Vous me direz : « ne soyez pas de mauvaise foi, tant que la communication physique avec la population fonctionne, ce n’est pas grave ! Ce sont les relations humaines qui priment pas le virtuel ! »
Mais malheureusement ça ne fonctionne pas non plus. Morceaux choisis :
- Le maire et les adjoints n’assurent aucune permanence. Officiellement on reçoit la population « à la demande » mais de nombreux Anzinois nous ont informé qu’ils n’obtenaient pas de rendez-vous et encore moins de réponses à leurs interrogations.
- Suppression du service urbanisme, confié désormais à la Communauté Urbaine. Perte d'un service de proximité qui était fort apprécié
- On oublie d’inviter des résidents de quartier lorsque des projets qui vont les impacter les concernent. Exemple : tennis de l’Abbayette où le quartier mairie n’a été convié que lorsque tout avait été ficelé avec un petit noyau d’initiés. Résultat : ils ont été mis devant le fait accompli.
- Projet d’immeuble rue Jean Jaurès de SOAMCO : aucune réunion d’information alors que Mme El Hamine avait fait un cinéma pas possible avec le projet de la salle Notre Dame situé dans la même rue ! Souvenez-vous des banderoles qui jonchaient la rue principale pendant des mois.
- La mauvaise communication avec le golf d’Arras a entraîné la fermeture du sentier que nous fréquentions tous à pied ou à vélo depuis des décennies !
- Le management et l’ambiance communale ont entraîné de nombreux départs de personnel.
- Les festivités autrefois populaires (10 km, brocante, fête communale) sont aujourd’hui parsemées, faute d'un désengagement des élus qui préfèrent organiser des petites manifestations en mairie où l'entre-soi est de vigueur.
- Bon nombre d'aînés ont été déçus par le colis de Noël.
Médiathèque : un lieu d'échange et de rencontres en perdition
La médiathèque autrefois si vivante et accueillante ouvre de manière sporadique et elle est de plus en plus souvent tenue par des personnes extérieures dont on ne sait même si elles sont couvertes par une quelconque assurance.
On voit parfois des élus réquisitionnés dans l'urgence pour tenir ce navire qui tangue de plus en plus dangereusement. Les fonds sont peu renouvelés et de nombreuses manifestations (Halloween, contes de Noël, etc.) sont délocalisées en mairie pour donner l'impression de nouvelles actions communales. Ce pathétique recyclage entraîne une désaffection de la fréquentation.
La dynamique a été cassée et ce lieu se transforme sous l'impulsion du groupe majoritaire en fourre-tout socio-culturel sans queue, ni tête.
Pire encore on infantilise le personnel communal. Un exemple parlant : nous avons constaté la pose d’un coffret fermé à clé sur le thermostat de la médiathèque pour éviter que le personnel ne mette trop de chauffage. Mesdames, messieurs les fidèles usagers, si vous avez froid, il faut demander l'autorisation à Mme El Hamine ou à la nouvelle DGS.
Une infantilisation qui en dit long sur le management communal…
Les vœux à la population... sans beaucoup de population !
Quant à la cérémonie des vœux, jamais elle n’a connu une affluence aussi faible. Seulement 200 personnes ont fait le déplacement. Heureusement que les élus sont venus avec les membres de leur famille pour gonfler les rangs sinon c'était morne plaine.
La population a clairement déserté ce rassemblement jadis important et convivial. Il faut dire qu’on n’y a rien appris et aucun chiffre financier n’a été avancé. A croire qu’il n’y a plus personne aux finances communales.
Seule innovation : la maire a fait parler les élus indemnisés de son équipe. Un subterfuge pour donner l'illusion de la collégialité alors qu'en réalité les décisions se prennent en petit comité.
Le mur de la mairie
Un autre problème est aussi a déploré : la communication autour du mur de la mairie.
Les résidents du quartier de la mairie, au nombre de 149, sont copropriétaires du mur. Notre équipe avait entrepris l’objectif de le récupérer dans le giron communal. En décembre 2019 nous sollicitions les services de l’État pour acter la rétrocession.
Nouvelle municipalité : aucune nouvelle sur le sujet jusqu’en mai 2021 où l’on apprend que l’État a émis un avis défavorable en juin 2020 ! Soit quasiment une année sans la moindre information. Si ça c'est pas de la réactivité !
La conclusion est sèche : « si des travaux devaient être engagés sur cet édifice, ils le seraient donc par les propriétaires ». Circulez, il n'y a rien à voir ! Si le mur s'effondre et qu'il engendre un accident, vous vous débrouillerez avec vos assurances !
Des riverains se sont depuis manifestés pour savoir ce qu’il advenait de la situation… Ils se sont malheureusement heurtés à un mur du silence…
Un constat bien triste pour notre commune
Tout cela débouche sur un constat amer : notre commune ne brille plus au sein de la Communauté Urbaine d’Arras. S’il n’y avait pas le golf d’Arras ou le collège des Louez-Dieu, personne ne parlerait de nous car d’un point de vue extérieur, on a l’impression que notre commune est amorphe, qu’elle est devenue une cité-dortoir sans âme.
Le seul sujet qui intéresse Mme El Hamine, c’est de créer son école maternelle avant l’échéance électorale de 2026.
Un projet farfelu car l’urgence se situe au niveau de l’école primaire. Tout le monde constate que les préfabriqués sont à bout de souffle et que la priorité devrait aller à leur remplacement immédiat.
Tout le monde le voit sauf le groupe majoritaire qui préfère bétonner un lieu sanctuarisé par le conseil municipal jeunes en son temps. Mais bon le groupe majoritaire se fiche de l'avis des jeunes qui avaient été élus et qui avaient soutenu ce projet, devenu au fil des ans le rendez-vous incontournable de la fin des cours.
Faites cet exercice : rendez-vous à la page 15 du dernier DASA (janvier-février 2023) et comptez le nombre de naissances anzinoises ! Elles sont au nombre de 13 ! Rappelons que le seuil de l’éducation nationale pour le maintien d’une classe est fixé à 25 élèves par classe. Notre taux de natalité est en berne et la seule solution pour Mme El Hamine d’éviter une fermeture de classe sera d’accepter des enfants extérieurs. Une solution artificielle pour donner l’illusion que la création d’une nouvelle école maternelle est indispensable.
D'autre part quand on consulte le document du cabinet Verdi qui travaille pour le compte de la mairie, on aperçoit qu'il y a aussi emprise pour un projet de maison partagée ! Là encore bien peu de personnes sont au courant car le groupe majoritaire communique peu sur le sujet. On se dirige tout droit vers une bétonisation complète de cet espace vert.
La situation est bien triste pour notre commune et malheureusement nos actions au sein du conseil municipal sont très limitées. Heureusement votre soutien, sans cesse grandissant, nous permet d'entrevoir la création d'un nouveau projet communal, construit dans l'intérêt de tous.