Le DASA fête son centième numéro !
Au milieu des années 80, la municipalité décida de moderniser sa communication communale en éditant chaque mois le “Flash Anzin-Saint-Aubin” et en étudiant la mise en place d’un service télématique.
Si le “36 15 Anzin-Saint-Aubin” ne vit jamais le jour (la conception de services Minitel était très onéreuse à l’époque), le bulletin d’informations prit rapidement ses marques.
S’il était initialement composé d’une simple feuille recto-verso distribuée dans tous les foyers, la forte activité associative obligea la commune à l’étoffer rapidement pour satisfaire tout le monde. Vers la fin de sa carrière, il n’était pas rare de le voir monter à huit pages avec en son sein une multitude de feuilles encartées.
En février 2009 la commune décida de le mettre au goût du jour et de lui donner un aspect magazine plus en phase avec son époque. “d’Anzin... à Saint-Aubin” était né. Son titre est un clin d’œil à l’histoire en faisant référence aux deux lieux de vie fondateurs de notre commune.
Marc Loison, Docteur en histoire de l’éducation et Maître de Conférences honoraire de l’université d’Artois, anima bénévolement pendant plus de huit ans la rubrique “Histoire locale”. Il cessa l’écriture de ses articles en décembre 2016, au grand dam des férus d’histoire !
Son style graphique évolua à quatre reprises, sous l’impulsion des employés communaux qui en avaient la charge : François Fockenoy, Joanie Allart et bien sûr Jean-Paul Defossez, l’actuel artisan du “DASA”.
En 2017, les élus prirent la décision de le rendre bimestriel. Si la réduction des coûts d’impression en est la première raison, l’évolution de notre société en est une autre.
Aujourd’hui, en matière de communication événementielle, les réseaux sociaux sont incontournables. La page Facebook de la commune compte près de 1200 abonnés et les pages dédiées à des manifestations importantes comptent également de nombreux fans (1100 pour le Festival BD, 680 pour les 10 Km d’Anzin-Saint-Aubin, etc.), sans oublier toutes les associations qui ont également mis en place des pages spécifiques (La Cécilienne, l’Étoile Sportive, le Squash, Questions pour un Champion, etc.)
En matière de communication numérique, tout va très vite. Faut-il ouvrir un compte Snapchat pour toucher les jeunes ? Un autre sur Instagram et Pinterest pour valoriser des photos de notre commune ? A ce rythme-là, il nous faudrait recruter un “community manager” pour orchestrer tout cela et je dois vous le dire, ce n’est pas encore d’actualité.
Notre bulletin communal a encore de beaux jours devant lui car il demeure à ce jour l’outil le plus efficace pour toucher l’ensemble de la population. C’est donc avec beaucoup de plaisir que je célèbre avec vous ce centième numéro et ses 10 ans d’existence. J’en profite également pour vous souhaiter de très bonnes fêtes de fin d’année !